ÉQUIPE

MARCEL MORIZE

DIRECTEUR ARTISTIQUE
AUTEUR, INTERPRÈTE, SALTIMBANQUES, METTEUR EN SCÈNE...

Il né en 1967 4ème d’une fratrie de 4. Pensé comme une fille, ses parents perdent encore à la loterie du genre. Il conservera de cette naissance une certaine part féminine.

En 1991, il s’ennuie. Il s’ennuie grave ! Jusqu’à cette année-là, il a surtout joué au foot, écouté The Cure et fumé des pétards au fond de la vielle R5 rouge de son pote Rouxe. Un jour, suite à une blessure footbalistique, il est immobilisé. L’ennuie le cerne encore de plus près. Il étouffe, mais dans un élan de survie, il prend un carton, trois tubes de peinture et se met à peindre. Il n’a pas fait ça depuis la maternelle, cependant, il peint pendant 6 mois tous les jours. Il respire. Il accouche. Il sent poindre une vie.

Puis, la musique arrive au galop. Pas un galop bourgeois de calèche ou noble de chasse à courre. Non, un galop de chevaux sauvages, ceux que l’on voit dans certains films de Cow-boy. Il monte sur le manège et ne le lâchera plus jamais. Il joue dans des groupes : Eldé et Positive Struggle, Very Big Jahbrass Band, Fallah...

Puis vient la scène, le jeu, l’écriture, le théâtre : Les Zinzins, Le Groupe Ô, Les Dociles, Cie Fanfarnaum, Cirque Autour, Les Barbarins Fourchus... pour arriver au goût brut du théâtre en rue, Le Collectif La Rue Z, La Droguerie Moderne Théâtre, Culture Ailleurs... Il avait besoin d’un bon sens pour vivre et respirer. Il a trouvé. Il se définit non pas comme un comédien, un musicien, un metteur en scène un auteur mais comme un saltimbanque. Celui qui saute par dessus la banque, celui qui va rendre compte. Il va dans l’espace public car il veut rencontrer la France qui regarde TF1, celle qui se lève tôt, qui bosse dur, qui vote à l’opposé, celle qui ne boucle pas ses fins de mois, qu’en a rien à faire des artistes, qui ne comprend pas pourquoi on est payé pour ne rien produire, celle qui consomme, celle qui se fait belle pour aller en ville le samedi après-midi…

Il a besoin de sens, alors, avec son papier comme quoi il est musicothérapeute (Montpellier 1994) il soigne, il anime des séances avec des enfants autistes, des adultes traumatisés crâniens, des personnes trisomiques, des personnes en difficultés sociales etc.

Dans le même temps, à force de création et de jeu, il étoffe une boite à outils de saltimbanque si bien qu’ il transmet. Il pratique l’action culturelle ou met en place des ateliers de théâtre en rue. Il travaille principalement sur deux axes : la construction d’images et les déambulations. Tout ce qu’il joue est écrit par ses soins ou en collaboration avec des personnes avec qui il crée. Tout est intimement relié au présent. Les projets naissent de l’observation, la déduction, l’intuition.

Bref depuis 1991, il a eut le temps de faire des rencontres. de jouer des trucs à droite à gauche, en haut en bas, Écumé des SMAC, des MJC, des écoles, des théâtres, des salles des fêtes, des festivals, des rues, des places... Il a fait des résidences. Oh Oui ! Plein de résidences pour plein de créations. Certaines ont marché d’autres non. Au cours d’expérimentations, il s’est cassé quelques dents, tordus des chevilles, pris des coups, perdus des cheveux mais depuis 1991 il s’ennuie beaucoup moins !

ELISE OCTRU

PRODUCTION, DIFFUSION, COMMUNICATION

Après un passage éclair dans le secteur bancaire où elle s'est dit "heu, non, vraiment", Elise a amorcé son parcours dans le monde merveilleux du spectacle vivant en 2004 en participant activement à la programmation et à l’organisation du Festival Sasfé à Grenoble. Après un détour dans le secteur de la restauration, elle a rassemblé ces 2 cordes à son arc et s’est orientée vers le Catering, où elle a monté des tentes, préparé à manger et déchiffré des riders de 2008 à 2017 pour des structures telles que le Festival Cabaret Frappé, Festival Rocktambule, Les Invites de Villeurbanne, Bonlieu Scène Nationale, ainsi que divers tournages en Auvergne Rhône-Alpes.

De 2009 à 2017, Elise a occupé divers postes administratifs au sein de l’équipement culturel et associatif, La Bobine à Grenoble. Elle y a assuré des responsabilités variées, de la communication à la billetterie, en passant par la gestion du personnel et la coordination de la vie associative.

Depuis 2019, Elise s’est installée à Die dans la Drôme. Avec des gens du coin, elle a créé l’association Le Comité des Réjouissances dont elle assure la production et la coordination du projet. Cette association, active dans l’espace public, organise divers événements, dont le Grand Plouf ! et sa célèbre descente de la Drôme en bouée !

Depuis 2020, elle explore le domaine de la création et de la production artistique aux côtés de la Compagnie Les Zinzins (Grenoble - 38), puis avec dernièrement La Cie 206 Os (Die - 26) et la Quatrième Dimension (Die - 26).

Elle aime quand ça bouge, les tableurs excel, les karaokés, la raclette et le vin nature !